
Un groupe de migrants cherchant à rejoindre l’Europe clandestinement a été intercepté le 28 avril 2025 à Kamsar, une ville située à environ 241 kilomètres de Conakry par la Gendarmerie Maritime et Fluviale. Leur procès, débuté il y a une semaine, a abouti à un verdict rendu le 14 mai 2025 par le Tribunal de Première Instance de Boké. Dix-neuf personnes, dont onze ressortissants sénégalais, ont été condamnées à un an de prison avec sursis et à une amende de 500 000 francs guinéens pour trafic illicite de migrants.
Ce mercredi 14 avril 2025, le Tribunal de Première Instance de Boké a condamné 19 personnes dont 11 sénégalais à un an de prison assortis de sursis et au paiement de 500 000 francs guinéens pour trafic illicite de migrants. Des peines que le procureur estime suffisantes pour dissuader les mis en cause.
Pour rappel, les prévenus avaient été appréhendés dans le cadre d’une opération de démantèlement du réseau, qui s’inscrit dans la lutte contre le trafic illicite de migrants. À la barre, ils avaient révélé que chaque candidat guinéen avait déboursé 10 millions de francs guinéens pour obtenir un passage, versé à des agents des forces de sécurité impliqués dans ce trafic. De leur côté, les Sénégalais ont chacun payé 500 000 francs CFA à un certain Banaro, identifié comme le cerveau du réseau.
« Le parquet n’interjettera pas l’appel, la justice a été rendue dans cette affaire, le juge a dit le droit » affirme le procureur de la République près le Tribunal de Première Instance de Boké, après le verdict dans l’affaire impliquant des jeunes candidats à l’émigration irrégulière en majorité des Sénégalais interpellés à Kamsar le 28 avril dernier.
Le procureur Amadou Diallo a estimé que cette décision judiciaire était juste, soulignant que les prévenus étaient à la fois complices et victimes du réseau migratoire. Il a affirmé que ces sanctions visent à dissuader d’éventuels candidats à la migration illégale, mettant en avant l’importance de la réponse pénale comme un avertissement.
Selon le magistrat debout auprès du TPI de Boké, la réponse pénale apportée dans cette affaire est une alerte à l’endroit des éventuels candidats à la migration illégale.
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