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Migration et sport de haut niveau : la basketteuse Isabelle Yacoubou dévoile tout
Témoignage
Migration et sport de haut niveau : la basketteuse Isabelle Yacoubou dévoile tout
Ange Banouwin 🇧🇯
Ange Banouwin 🇧🇯
November 16, 2023

Isabelle Yacoubou, Béninoise d’origine naturalisée Française, ancienne internationale capitaine de l’équipe de France, vice-championne olympique à Londres en 2012, a publié Géante. Une autobiographie, parue le 16 février 2023 aux éditions Archipel, présentée à Cotonou le 28 juillet 2023. Adolescente, elle a quitté le Bénin pour la France, des rêves plein la tête. À 37 ans, avec un riche palmarès, en France, en Italie et en Espagne, évoluant actuellement au Tarbes Gespe Bigorre (TGB), Isabelle Yacoubou se livre à Dialogue Migration.

En février dernier vous aviez lancé un ouvrage pourquoi avoir choisi cette option là ?

J’avoue que la littérature n’était pas forcément un but pour moi dans la mesure où je veux écrire. Je ne pense pas être un écrivain dans l’âme, mais j’arrive à un moment de ma vie où on fait les bilans. C’est bientôt la fin ! Je viens de signer mon dernier contrat de travail puisque je suis revenu dans mon club formateur à Tarbes. Et le projet avec eux si j’ai signé 5ans, c’est que je joue deux ans pendant lesquelles je passe mes diplômes d’entraîneur et les trois années après je rentre dans le staff technique en tant qu’assistante coach. Dans cette optique-là de retransmettre aussi tout ce que j’ai pu vivre durant ma carrière et de transmettre. Cela ne veut pas dire que ce que moi j’ai vécu c’est ce qu’il faut faire. Mais je pense quand même que les jeunes d’aujourd’hui peuvent s’enrichir de mon histoire et ce serait vraiment dommage de les en priver. Vous savez que quand on va dans une bibliothèque on va s’inspirer, et s’enrichir de l’histoire des autres. Egalement, j’ai trouvé intéressant de rendre hommage aux personnes qui m’ont aidées durant mon parcours, les anges gardiens comme j’aime dire. Ensuite, montrer aux jeunes qui des fois peut être désespèrent, ou ne croient pas que parce qu’on vient d’Afrique où on n’a pas d’infrastructures dans des conditions optimales, qu’on peut réussir une carrière surtout sportive, et performer. Cela a été possible pour moi,  et eux-aussi peuvent y arriver.

Est-ce en quelque sorte le message que vous voulez passer à travers ce livre ?

Absolument, je le fais à travers ma passion qui est le basketball. Je suis coach en formation; je suis aussi consultante à la télé, puisque j’ai signé un contrat avec France télévision où je commente les matchs de l’équipe de France, que ce soit l’Euro cet été ou les Jeux Olympiques, l’année prochaine. J’ai déjà travaillé avec Canal+ comme consultant. J’ai une passion pour le basket qui n’a pas de limite et j’aime tellement ce que je fais et le basket également, que j’arrive pas à me limiter à un seul rôle. Donc oui, je suis joueuse et consultante commentatrice et bientôt entraîneure. Tout cela se résume au fait que  j’ai des valeurs, et je pense que le basket me permet de les partager.

On sent que c’est la fin pour un nouveau début…

Oui absolument, c’est la fin de la carrière. Mais, je ne le vois pas comme une petite mort. Pour moi, c’est vraiment une transition, parce que qui parle de mort parle d’arrêt. Et cette transition aujourd’hui se passe ainsi, avec toujours à cœur le basket et ses valeurs qui m’ont porté au plus haut niveau. Ce que j’aimerais partager en tant que femme noire et maman de surcroît.

Avec votre livre vous avez retracé votre parcours. Celui de cette adolescente qui a quitté son pays le Bénin pour aller conquérir des étoiles du côté de la France. Comment avez- vous vécu cet épisode, du statut d’une africaine partie de loin pour devenir aujourd’hui la star que vous êtes ?

Dans la vie, il y a des choses qui ne s’expliquent pas. Je pense que c’est le destin, je suis née pour ça. J’aime beaucoup dire que je suis un instrument de Dieu et je vais là où il a besoin de moi. Je suis un de ses soldats. Je suis là pour partager et j’espère que c’est ce que j’ai fait le plus. Ce que les gens retiendront de moi à la fin de ma carrière, c’est que j’ai apporté de l’amour ; parce que c’est vraiment la seule chose qui m’intéresse. J’ai apporté des sourires parce que quand je jouais, pour moi c’était plus qu’un jeu, c’était plus qu’un match, c’était vraiment essayer d’apporter du bonheur à des gens. Parce que quand on paie et qu’on prend un  ticket pour venir voir un match c’est qu’on veut se divertir, on veut quelque chose qui nous apporte de la joie, et j’espère que j’en ai apporté dans la vie des gens. Pour moi c’est ma mission ultime. Je vais essayer désormais d’apporter cela d’une autre manière puisque je ne serai plus sur les terrains, d’où tout ce que j’entreprends.

Vous serez quand même sur le terrain si vous devenez entraîneure…

Exactement, mais je ne suis plus actrice au premier rang, comme on dit. Vous savez, le rôle de l’entraîneur est vraiment très particulier, parce que c’est quelqu’un qui doit réussir à amener l’athlète là où il ne pense même pas arriver. Mais en cas d’échec, c’est sa faute, c’est son échec. Les entraîneurs ont souvent cette responsabilité-là de se dire qu’ils veulent développer des gens, mais ce qui m’intéresse au delà du basket, c’est développer des êtres humains avec des valeurs. Parce que le basket a été pour moi un vecteur de développement personnel.

On vous présente plus comme une Française qu’une Béninoise. Qu’est-ce que cela vous fait puisque dans votre carrière vous avez pratiquement tout fait en équipe de France ?  

J’aime dire que je suis un enfant du monde. Je me sens forcément plus Béninoise parce que c’est mes racines. Mais je me sens entièrement Française quand j’entends l’hymne national et que cela me rappelle toutes les médailles que j’ai gagnées pour la France. Puis encore, l’histoire avec la France, ce n’est pas moi qui l’ai commencé dans ma famille. Elle existe depuis trois générations. Mon arrière grand-père a fait la guerre pour la France, en tant qu’ancien combattant. Donc, il y a un rapport à la France qui est filial et installé depuis longtemps dans ma famille. Après, j’ai vécu en Italie, pas forcément longtemps, mais pendant 6 ans. Je parle aujourd’hui couramment l’italien, c’est une culture que j’ai adoptée. J’adore l’Italie; dès que j’ai des vacances et que je peux aller en Italie, j’y pars. Je rêve en Italien; je me sens aussi italienne que Béninoise, que Française. Vous voyez, je suis un enfant du monde et je m’enrichis des cultures que je veux. J’aime pas rentrer dans des cases. Je déteste qu’on me mette dans des cases, parce que je ne pense pas que ce soit nécessaire. Je suis moi.

Bon nombre de jeunes africains rêvent du sport de haut niveau, des infrastructures, de l’ailleurs… Mais aujourd’hui, il y a des clichés sur la migration en occident et même actuellement entre l’Afrique du Nord et l’Afrique subsaharienne il y a aussi cette question qui fait polémique. Avec votre parcours et vos expériences au Bénin, en France, en Italie et en Espagne, quel regard avez-vous sur cette thématique-là ?

Comme je le dirais à mon petit frère, ma petite sœur ou mon enfant, à mon époque, je n’avais pas le choix. Si je voulais être basketteuse professionnelle je devais m’exporter. J’ai pas eu la chance d’avoir eu un championnat encore moins parler d’une équipe nationale. Si je reviens au Bénin, c’est parce que le président Talon a mis l’accent pour justement développer les talents sportifs. Des infrastructures et des programmes ont été mis en place pour développer nos jeunes. Quand j’ai assisté à un match des U16 (moins de 16 ans), je n’ai pas vu un niveau de basket pratiqué comme cela au Bénin depuis 20 ans pour des moins de 16 ans; et c’est encourageant. Ce que j’aimerais leur dire, surtout à ces jeunes qui rêvent d’ailleurs, c’est rêver de faire ce métier. L’ailleurs on peut l’avoir ici. Aujourd’hui, la Ligue africaine de basket-ball (Basketball Africa League, BAL) est excellente et professionnelle. Ces joueurs qui gagnent 5 millions  de francs CFA qui décident d’aller jouer en quatrième ou cinquième division en France, cela me tord le ventre. J’aurais aimé pouvoir gagner de l’argent en étant chez moi, en faisant ce que j’aime. Moi j’ai pas eu le choix. J’ai dû partir et m’adapter. C’était mon opportunité. Mais si aujourd’hui je vois une petite sœur qui a le talent et qu’on lui met à disposition une équipe nationale, des infrastructures, de l’argent, je ne vois pas pourquoi elle voudrait partir ailleurs. Après les expériences, chacun vit sa vie. Il y en a qui rêvent plus de voyager que de gagner des titres; moi je voulais gagner. Et je suis parti là où je pouvais gagner facilement. Après, c’est vrai, la vie nous appartient et les choix nous appartiennent.

Parlant des infrastructures, êtes-vous convaincu qu’il y en a déjà assez pour que les jeunes africains n’aient pas envie de l’ailleurs ?

Ah non, absolument pas. Je pense que la politique a changé. Aujourd’hui, il y a une vraie volonté de développer le sport. Mais, on sait très bien qu’on est très loin du compte. Pour un pays comme le mien, qui est tout petit, on n’a pas un gymnase avec un parquet. Cela manque terriblement. Mais je pense que les gens commencent à prendre conscience. Encore une fois, le développement de la ligue africaine va nous apporter une lumière, je crois. Aussi, la sensibilisation à la pratique. Si on demande à des gens de s’entraîner deux fois par semaine sur des sols qui sont en béton, on va vite se rendre compte que les limites, c’est les blessures. Nous aurons des joueurs qui n’ont pas de longévité de  carrière, et ça va nous obliger forcément à réfléchir. 

Est-ce que, quelque part, les décideurs n’ont pas compris qu’avec le sport ils peuvent non seulement créer des emplois pour la jeunesse et éviter la paupérisation ambiante qui fait que les jeunes ont envie de l’ailleurs quitte à prendre le risque de la Méditerranée ?

Bien sûr ! Mais le business dans le sport, il y a quelques années, les gens n’y croyaient pas. Mais je crois qu’on a assez prouvé que le sport est peut-être le seul endroit où on peut tout faire. Que ce soit des affaires, que ce soit du social, le sport rassemble à tous niveaux. Le sport, c’est le seul endroit où deux ennemis peuvent s’asseoir à la même table et discuter. Mais, aujourd’hui les gens en ont conscience et au-delà de cela j’ai envie d’aller même plus loin. Aujourd’hui en Europe, ce qu’on remarque c’est que les entreprises reviennent de plus en plus dans le milieu du sport pour embaucher. Pourquoi ? Parce qu’en tant que sportif, on développe des compétences au point où même sans diplômes pour les valider, on arrive à travailler en équipe. Surtout pour ceux qui font du sport collectif, la communication on sait le faire. Et ces compétences de nos jours sont très demandées. Le management et aussi le leadership car en tant que sportif, à un moment donné tu es obligé de faire preuve de leadership et toutes ces qualités sont recherchées par les entreprises qui viennent embaucher d’anciens athlètes, sportifs pour justement aller se renforcer. Donc, c’est dire aussi qu’on va y arriver. On le voit peut être pas aujourd’hui, mais je me dis qu’il y a des gens qui commencent à comprendre que le sport est mobilisateur de tout : l’économie, le social, l’animation de la vie tout simplement.

Mais si on reste dans votre perspective vous ne craignez pas aussi une fuite des talents pour ces athlètes qui performent qui finalement sont obligés d’aller du manque d’infrastructures?

Bien sûr qu’aux débuts on va en perdre, parce qu’on n’est pas encore prêt pour les recevoir, mais dans 5 ans, dans 10 ans quand on aura des salles, quand on aura des formateurs qui seront formés, je suis convaincu  que tout le monde voudrait rester ici et faire développer cette ligue.

On dit que lorsque les africains ont de la compétence ou du talent comme vous, ils arrivent facilement à voyager. Ils arrivent aisément à obtenir une nationalité française ou autre. Pourquoi est-ce que c’est compliqué lorsque ce n’est pas le cas? Quelle lecture vous en faite en tant qu’athlète de haut niveau par rapport à cette barrière qu’on met à la mobilité, voir la migration ? 

Vous savez, moi je ne blâme personne. J’ai eu mon parcours et à un moment j’ai dû faire un choix. On me proposait une nationalité pour avoir une vie plus confortable. En tant qu’étrangère, certainement j’aurais fait une carrière, et je pense que j’avais du talent. Ce qui est moins certain, c’est que dans chaque club, potentiellement, j’avais 8 chances d’être choisie en tant que Française, et  si j’avais été étrangère j’aurais 2 chances. Imaginez le nombre d’étrangères sur le marché; des Américaines, des Espagnols, des Italiennes, des Turcs, des Russes, bien qu’étant en France, et moi la petite Béninoise au milieu. Tout ce beau monde et juste deux places ! J’ai fait le choix qui m’arrangeait personnellement. C’est à dire gagner ma vie pour mettre ma famille à l’abri. Aujourd’hui est-ce que c’est généralisé, je ne sais pas. Mais je pense que chacun fait des choix par rapport à ses valeurs aussi.

J’étais orpheline, j’avais perdu mon père très tôt et pour moi la question de mettre à l’abri ma famille était très importante. Donc, accepter la nationalité pour pouvoir lui donner des chances de réussir socialement un peu plus facilement, oui, je l’ai fait. Et je ne le regrette pas parce que je me suis enrichie de tout. Autant quand j’atterris à Cotonou j’ai les boules au ventre, autant quand je suis en France. Partout où je suis, je suis chez moi en fait. 

Est-ce que le nombre de places limitées aux étrangers n’oblige pas des athlètes africains qui ont du talent à plier ?

Peut être que si moi j’avais eu une équipe nationale béninoise performante, un contrat à deux mille euros, et qu’au Bénin on me donnait ces trois millions pour rester chez moi, je serais resté chez moi. Si le plus gros contrat de ma carrière, est de 500 mille Euros par exemple, pour jouer pendant 9 mois, et qu’on le convertissait  en CFA, pour jouer à Cotonou, je reste. 

Vous vous rendez compte que c’est quasiment impossible de l’avoir…

Mais c’est ce que je vous dis, donc à un moment donné, vous parlez de problèmes, moi je ne peux pas gérer la géopolitique, ce n’est pas de mon ressort. Par contre, si on développe notre ligue, si on met à disposition ce qu’il faut, si on a des formateurs qui travaillent sur les jeunes et qu’on a un système économique du sport qui suit ; demain, d’ici 10 ans, on verra si ces enfants là feront le choix de s’exporter aux États-Unis, en Espagne…  et apprendre une nouvelle langue. Les gens ne se rendent pas compte de comment il est difficile de s’adapter à une nouvelle culture. Parce que vous êtes seul là-bas, c’est hyper compliqué. Et en plus de cela, il y a la pression de réussir… Sincèrement, j’aimerais bien voir des gens passer. Mettez moi toutes ces conditions que j’ai à disposition ici et je suis convaincu que 100% des athlètes resteront chez eux.

N’est-il pas facile de décrocher des millions quand on est loin de chez soi ?

Bien sûr que non ! Combien d’Isabelle Yacoubou  il y en a ? Même chez eux en Europe là-bas, moi j’ai pris la place d’une Française. Par mon talent, j’ai pris la place de quelqu’un en équipe de France. Vous croyez que pour eux c’est normal ?  Ils auraient préféré qu’elle reste en équipe de France, en tant que Française. Donc, le problème on le voit de part et d’autre. Moi, je ne vois pas de problème. J’ai vu une opportunité pour ma vie que j’ai saisie. Maintenant je pense que cette opportunité par rapport à mon expérience, on peut la créer ici. Les autres n’ont pas deux têtes. Donc, moi je suis à  la recherche de solutions pour que la jeunesse béninoise et africaine avance.

Pourrions-nous espérer un ‘’mouvement retour’’ pour inverser la tendance ?

Ça se passe déjà, et c’est ce qui arrive. Sur ce tournoi (tournoi BIG BLAST 2023 à EYA Centre Communautaire à Cotonou auquel elle a pris part en tant que Guest-star-ndlr), je suis au Bénin avec une Gabonaise, ancienne capitaine de l’équipe nationale qui m’accompagne. Il y a Géraldine Robert aussi qui a fait le choix de repartir au Gabon bien qu’étant présélectionnée      en équipe de France. Elle est repartie pour jouer la CAN pour son équipe nationale. Mais, elle l’a fait parce qu’elle avait les conditions. Son président l’a appelée; ils l’ont payée à sa valeur européenne, parce que encore une fois ses charges sont en Europe ; les loyers qu’elle paye sont en euros. Et, on ne peut pas demander aux gens de revenir et les payer en CFA en espérant qu’ils vont dire oui ! Au Gabon ils ont mis les moyens pour que ces filles-là viennent performer et elles ont été vice-championnes. Alors qu’elles n’avaient pas fait de performances depuis des années sur le continent. Donc il y a des choses qui se font… Je pense que notre génération a vraiment conscience que ce qu’on a eu, on a le devoir de le rendre. Mais pourquoi ? parce qu’on sait d’où on est parti et on ne peut pas aujourd’hui être indifférente.      Pendant un moment on a été des athlètes, et on n’était que athlète. Mais aujourd’hui, à la fin de nos carrières, on se      rend compte de l’importance de revenir et de redonner là où on a commencé. Parce que si nous on a pu sortir d’ici en mettant un peu plus de moyens, il y a une dizaine qui sortirait. Ils sortiraient même pas pour partir à l’extérieur, ils sortiraient pour renforcer l’équipe nationale et le vivier africain.

Quel est aujourd’hui votre plus grand rêve ?

Créer une Ligue professionnelle comme la NBA qui serait  reconnue : la BAL. Et que ce soit les étrangers, notamment les occidentaux, que tout le monde veuille venir jouer en Afrique. Parce qu’on a quand même des choses à offrir. Il n’y a pas d’hiver ici, il n’y a pas de froid, la vie coûte relativement moins chère… On a des arguments quand même sur la table. On a des plages, on a des montagnes, on a tout pour recevoir des gens.

Un mot pour conclure, peut être sur votre livre…

Mon livre, j’espère qu’il ira vraiment à tous les jeunes. Pas que les jeunes, les femmes, les hommes; des gens qui se battent, des gens qui n’arrêtent jamais. On me dit souvent que je suis une femme forte, je dis non, je suis une femmes hyper fragile. Seulement que j’ai dû être forte pour faire face à mes fragilités. A tous ces gens là qui pensent qu’ils n’y arriveront pas, je dis non ! Bien sûr que ça fait mal quand on tombe. La force est de se relever chaque fois. A chaque défi on n’abandonne pas et c’est ça la vie aussi je pense. Cela nous amène à vivre des choses compliquées et des joies. Quand c’est des joies, il faut en profiter aussi à sa juste valeur. Parce que quand on a travaillé et qu’on va s’asseoir et qu’on boit sa bière, on la savoure. C’est important de la savourer puisque c’est cela la vie. Prendre vraiment tout avec amour et quand c’est difficile se dire que ce n’est pas grave. Aujourd’hui c’est comme cela, mais demain je vais repartir au boulot et je vais faire mieux. J’espère que ce livre aura ce message-là d’espoir pour tous  ceux qui désespèrent et n’y croient pas par moment, où abandonnent par moment et leur donnera de la force.


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