
Les Britanniques ont organisé des manifestations un peu partout pour exiger la fin des hébergements des demandeurs d’asile dans des hôtels, a rapporté InfoMigrants-Français. Suite à ces manifestations, poursuit InfoMigrants-Français, le gouvernement a pris une décision de réformer le système de demande d’asile mais aussi de fermer progressivement tous les hôtels.
Sur quelque deux cents hôtels réquisitionnés pour héberger les demandeurs d’asile, cinq seront fermés d’ici fin de l’année, précise la même source qui se demande où vont loger les 32.000 demandeurs d’asile si le gouvernement ferme tous ces hôtels ? Cette plateforme française d’information sur les migrants révèle que les demandes d’asile ne font que s’accroître au Royaume Uni avec 111.000 demandeurs d’asile enregistrés entre juin 2024 et juin 2025, un record depuis plus de 20 ans.
Selon La Croix, la cheffe de l’opposition conservatrice Kemi Badenoch a de son côté accusé Keir Starmer de « privilégier les droits des migrants illégaux par rapport aux droits des Britanniques qui souhaitent simplement se sentir en sécurité dans leurs villes et communautés ».
D’après africanews qui cite les médias britanniques qui ont rapporté qu’au moins 12 conseils municipaux ont l’intention de prendre la même décision dans leurs localités.
BBC indique que les données montrent que les Afghans étaient la nationalité la plus courante dans les hôtels du sud-est de l’Angleterre, avec un nombre plus élevé de personnes également originaires d’Iran, de Syrie et d’Irak par rapport aux autres pays.
INDEPENDENT précise que les chiffres du ministère de l’Intérieur montrent que les demandes d’asile en provenance du Soudan bénéficient d’un taux d’approbation de 94 %, tandis que les demandes d’asile en provenance de Syrie ont atteint 98 % ces dernières années. Pourtant, des milliers de personnes originaires de ces pays sont hébergées dans des hôtels pendant des mois, sans pouvoir travailler ni étudier, le temps que leur demande soit examinée. Toutefois la justice britannique a levé, vendredi 29 août, l’interdiction d’héberger des demandeurs d’asile dans un hôtel d’Epping, au nord de Londres. Une cour d’appel a estimé qu’en première instance, le juge avait « commis plusieurs erreurs » dans sa décision, a fait savoir La Croix.