
Au Togo et dans de nombreux pays d’Afrique de l’Ouest, de nombreux jeunes aspirent à un avenir meilleur en Europe ou ailleurs. Face au chômage, à la précarité ou aux difficultés quotidiennes, certains considèrent que partir, coûte que coûte, est la seule solution. Cependant, la migration clandestine, bien qu’alimentée par l’espoir, demeure l’une des voies les plus périlleuses. Derrière les belles promesses et les images diffusées sur les réseaux sociaux se cache une réalité bien plus sombre.
La majorité des jeunes migrants cherchent à trouver un emploi stable, soutenir leur famille, poursuivre des études supérieures, fuir l’insécurité ou la précarité sociale.
Aujourd’hui, ce rêve est également alimenté par les réseaux sociaux. Des campagnes comme #MigrationMeans de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) visent à sensibiliser sur les réalités de la migration.
Principaux dangers de la migration clandestine
De faux agents de voyage ou des passeurs sans scrupules proposent des faux visas ou documents pour des sommes exorbitantes, des promesses d’emplois ou d’hébergements fictifs, des voyages « garantis » qui finissent souvent par des abandons.
Il est important de vérifier la légitimité des agences et de se méfier des promesses trop belles pour être vraies.
Chaque année, des milliers de jeunes disparaissent dans le Sahara, sans laisser de traces.
Les risques majeurs sont la déshydratation et chaleur insupportable, l’abandon en plein désert par les passeurs, les attaques de bandits ou groupes armés.
Un rapport de Border Forensics souligne que les migrants abandonnés dans le désert du Sahara ont peu de chances de survie.
En Libye, ou ailleurs, de nombreux migrants sont enlevés, torturés ou violés. Ils sont exploités comme main-d’œuvre gratuite ou vendus à des trafiquants, et parfois détenus illégalement et rançonnés.
Médecins Sans Frontières (MSF) rapporte que les migrants transitant par la Libye peuvent faire face à l’emprisonnement, au viol, à la torture et à des enlèvements contre rançon par des trafiquants et des passeurs.
La migration est un droit, mais elle doit être légale, préparée et sécurisée.
Les réseaux sociaux ne montrent que les succès – rarement les souffrances,
La route clandestine est longue, douloureuse, souvent fatale,
Personne ne mérite de mourir pour un rêve mal préparé.
Que faire si on veut partir ?
Rendez-vous auprès des ambassades ou organisations fiables telles que l’OIM (Organisation Internationale pour les Migrations), Caritas, etc.
Des initiatives comme Fonds d’Appui aux Initiatives Economiques des Jeunes (FAEJ), Agence nationale du volontariat au Togo (ANVT) offrent des solutions locales pour les jeunes togolais, en mettant l’accent sur l’entrepreneuriat et l’innovation.
La jeunesse africaine a soif d’un avenir meilleur. Mais ce futur peut se construire ici ou ailleurs, à condition d’avoir les bonnes informations, les bons outils, et les bonnes décisions. Partir est un droit, mais risquer sa vie pour une illusion est un drame évitable. Informons-nous, préparons-nous, et avançons en toute lucidité.
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